AIR LEGEND

L'équipe du meEting
Une équipe de professionnels et de bénévoles sont à l’œuvre pour délivrer un spectacle de qualité, en tout respect des dispositions réglementaires.

Christian Amara
Iza Bazin

Sandrine Vacher

Paul-Henri Barbier

Léa Copin

Eric Muchery

Thierry Guelou

François Olympio

Maxime Garcia

Guillaume Alexandre

Stéphane Dauvel
L'histoire prestigieuse de Paris-Villaroche
DU CHAMP D’AVIATION À LA BASE D’ESSAIS EN VOL
Situé à 40 km au sud-est de Paris, au cœur des plaines de la Brie, l’aérodrome de Paris-Villaroche est une ancienne base d’essais en vol.
Le terrain a été successivement occupé par les armées françaises, allemandes et américaines.
Après le conflit, la Snecma s’est implantée en bordure des pistes tandis que Dassault Aviation y essayait ses avions Ouragan, Mystère, Mirage, Balzac, etc.
D’autres avionneurs y assemblent leurs nouveaux appareils comme Breguet Aviation, René Hirsch, René Leduc, Morane-Saulnier, ou encore Potez Aviation, la SNCAN et la SNCASO.
Fin 1946, l’aérodrome bénéficiera de la construction de bâtiments et de hangars au nord des pistes puis de la tour de contrôle. En décembre 1947, cet aérodrome recevra les essais en vol de la Snecma – Safran Aircraft Engines aujourd’hui – basés auparavant sur l’aérodrome de Vélizy-Villacoublay. La division moteurs du groupe Safran y écrit aussi des pages de l’aéronautique en y assemblant des propulseurs militaires comme le M53 (Mirage 2000) ou le M88 (Rafale) mais aussi la gamme des réacteurs civils CFM et Leap, les moteurs les plus produits dans le monde, équipant entre autres les Airbus A320 et les Boeing 737.
Le 28 février 1948, le colonel Constantin Rozanoff ouvrira la voie de l’aérodrome aux avions à réaction en décollant pour son premier vol d’essai, un Dassault Ouragan équipé de moteurs Rolls-Royce Nene.
Il trouvera malheureusement la mort le 3 avril 1954 lors de la présentation d’un Mystère IV suite à une défaillance des commandes de vol.
Dans les années 1980, les pistes, larges de 60 mètres et longues de 2 800 mètres (aujourd’hui 1 972 m) pour celle orientée est-ouest et 2 400 mètres (aujourd’hui 1 300 m) pour celle orientée nord-sud, permettent l’atterrissage d’avions dont la masse à l’atterrissage est de 60 tonnes.
Cet aérodrome longtemps placé sous l’autorité de la Direction générale de l’armement (DGA), dépendant du ministère de la Défense, passera en janvier 1982 sous responsabilité du ministère des Transports.
Les essais en vol avaient migré à Brétigny puis à Istres et à Cazaux pour s’affranchir des contraintes de la circulation aérienne en région parisienne.
AUJOURD’HUI, MELUN-VILLAROCHE RESTE UN CENTRE AÉRONAUTIQUE IMPORTANT, ET SE TOURNE DEPUIS OCTOBRE 2014 VERS LE DÉVELOPPEMENT DE L’AVIATION CIVILE
Ici se côtoient : aviation ancienne, de loisir et professionnelle.Transféré en 2007 par l’État au SYMPAV (Syndicat mixte du pôle d’activités de Villaroche), l’aérodrome est utilisé par un centre de l’École nationale de l’aviation civile (ENAC), l’aéro-club « Constantin Rozanoff », la compagnie de travail aérien Aéro-Sotravia, et les ateliers de maintenance et de peinture d’avion Aéropale.
Plusieurs associations assurant la conservation, maintenance et le maintien en vol d’avions de collection sont aussi basées sur l’aérodrome : l’AMPAA, Un Dakota sur la Normandie, le Cercle de Chasse de Nangis et French Flying Warbirds.
Le Groupe Safran y exploite un de ses principaux sites. Sa division moteurs y assemble des propulseurs militaires et la gamme des réacteurs civils CFM et Leap, les moteurs les plus produits dans le monde qui équipent entre autres les Airbus A320 et les Boeing 737.